« On est seul en piste dans la course de la vie, alors comment le passé peut-il nous rattrapper? »
« Je veux bien être à l’écoute de mon corps, mais à quelle fréquence? »
« L’avion vient de me sourire, c’est bon signe. »
« J’entends un cheval qui court. Il semble se rapprocher de moi. Oh, je viens de le voir passer. Un cheval bleu. Comme celui que j’avais quand j’étais jeune. C’est peut-être le même. Je me demande si ma clé fonctionnerait encore. »
« Je tombe sur une armée de vieillards qui marchent sur les mains. Ils ne peuvent donc pas dégainer leur arme. Leur mascotte est un panda géant vêtu comme un épouvantail, avec la langue qui traîne jusqu’au sol. Rien de spécial à date. »
« J’ai toujours aimé la douce caresse de la lave sur ma peau. »
« Il y a une enveloppe en plein milieu de l’allée. Elle pleure comme un bébé. […] C’est l’écriture de mon chat. Peut-être qu’il a finalement décidé de se suicider. Bien fait pour lui, il n’aurait jamais pu devenir président. Les électeurs ne sont pas prêts à élire un chat avec des écailles. »
« Oh, l’hymne national commence, il faut que j’affiche un sourire. Sinon, je vais passer pour un traitre. Je ne dois pas dire un traitre mot. Je vais même arrêter de respirer pour les prochaines heures. Je vais confier cette tâche à mon manteau. J’espère qu’il m’entend penser. »
« Plus j’approche de l’arrivée et plus l’odeur se fait forte. Comme un mélange de cadavres et d’agrumes. Le repas préféré de ma mère. »
22 novembre 2007
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