Prix MEPDAZ de l'humour au petit écran

Meilleure émission de télévision humoristique québécoise des années zéro (spéciaux exclus):

Sans RBO ni les Bleu Poudre à l'écran de façon régulière, il ne reste que la gang à Labrèche qui puisse me faire rire:



1. La fin du monde est à 7 heures (2000, TQS)

2. Infoman (2000-2009, Radio-Canada)

3. 3600 secondes d'extase (2008-2009, Radio-Canada)

Mention honorable: N'ajustez pas votre sécheuse (Télé-Québec) Trop inégal.


Pire émission de télévision "humoristique" québécoise des années zéro:

Pour cette sélection, je me suis basé sur l'inconfort et le malaise éprouvés à l'écoute de chaque émission, c'est-à dire à quel point je me sentais mal pour ceux qui la faisaient.



1. Les Moquettes Coquettes (2009, Télé-Québec) Mériteraient le Top 3 à elles seules. Je ne les connaissais que de nom, je me disais qu'elles avaient probablement du succès parce qu'elles étaient jolies. Oh, comme j'étais dans le champ. Ni drôles, ni belles. Quel est l'intérêt? On dirait des filles de 12 ans qui improvisent dans leur sous-sol. Pénible, pénible, pénible.

2. Catherine (2000-2003, Radio-Canada) L'auteur de cette série était un de mes profs à l'école de l'humour. Il nous donnait des trucs très efficaces pour rendre nos textes plus drôles. J'ignore pourquoi il ne les mettait pas en pratique pour Catherine. J'ai déjà déclaré que c'était la pire émission que j'avais jamais vue. C'était avant de voir Les Moquettes Coquettes.

3. Les Mecs Comiques (2000-2001, TQS) Version masculine des Moquettes Coquettes, donc légèrement plus drôle.

Mentions honorables:

Phylactère Cola (Télé-Québec) Les images étaient souvent renversantes, compte tenu du budget très limité. Côté écriture, je suis pas trop sûr si ça se voulait humoristique mais, en tous cas, ça l'était pas.

Fun Noir (TQS) S'il y avait un concept derrière cette émission, il n'était pas clair. À part peut-être si le concept était de réunir le plus de collaborateurs pas drôles possible.

Les Appendices (Télé-Québec) Ils ont souvent de bonnes idées mais, en général, elle ne vont nulle part. Ou, en tous cas, nulle part de drôle.